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Innovations – Nouveaux Avis Techniques

Photo : PREFA

Développement de nouveaux matériaux pour les couvertures métalliques à joint debout

Avec la raréfaction de certains minerais et les fluctuations sur les prix des matériaux, des alternatives aux métaux traditionnels ont émergé ces dernières années pour la réalisation de couvertures en feuilles métalliques à joint debout serti, posées sur platelage bois continu (voliges).

Ainsi, pour remplacer les matériaux historiques comme le zinc, le cuivre, l'acier inoxydable et le plomb, qui disposent de règles de l'art approuvées et éprouvées, des solutions utilisent de l'acier galvanisé “souple” prélaqué ou de l'aluminium prélaqué. Leur mise en œuvre, si elle est très proche des règles appliquées aux matériaux traditionnels, nécessite quelques précautions liées aux spécificités de ces produits et à leur comportement mécanique et physique. Dans les deux cas, la prise en main par le couvreur et la souplesse du matériau ne sont pas exactement les mêmes, et la résistance au vent du procédé doit être réévaluée.
Les soudures sont également plus complexes et techniques sur l'acier prélaqué (décapage, peinture de retouche...) ou l'aluminium (soudure TIG-MIG) que sur le zinc. Ainsi, le traitement des points singuliers nécessite une vigilance accrue et des particularités propres à chaque procédé, avec notamment l'utilisation d'accessoires spécifiques préfabriqués en usine.
Enfin, l'acier prélaqué n'est pas résistant par nature à la corrosion sans son revêtement. Un vrai travail sur la souplesse des revêtements prélaqués a ainsi été réalisé pour parvenir à des revêtements capables de résister aux contraintes de pliage très sévères lors du sertissage du joint debout.
Toutes les exigences spécifiques à ces produits sont détaillées dans leur Document Technique d'Application.


Des surfaces de plus en plus étendues pour le photovoltaïque

En matière de photovoltaïque, l'innovation concerne principalement l'augmentation de la taille des modules, qui génère de nouveaux défis pour dimensionner les systèmes de montage.

Cette innovation pose donc deux problèmes techniques majeurs. Les reprises de charge sont plus importantes, notamment lorsque les modules sont couverts de neige. Il y a donc un enjeu de dimensionnement des tôles d'acier qui constituent l'élément porteur sous le complexe d'étanchéité servant de support aux modules. Par ailleurs, des modules de grande dimension sont beaucoup plus sensibles aux effets du vent et donc au risque d'arrachement.
Ce type d'installation concerne principalement les bâtiments commerciaux et logistiques supérieurs à 1 000 m² qui ont généralement des structures porteuses dimensionnées au plus juste, ne permettant pas de compenser les sollicitations potentielles par des ancrages dans des systèmes massifs.

Des systèmes surimposés au-dessus d'une couverture en tuiles ou en ardoises se développent également. Ils nécessitent que les modules photovoltaïques soient fixés sur une ossature, elle-même fixée sur un système qui traverse la couverture pour s'appuyer sur la charpente.
L'enjeu est alors que ce système de fixation complexe ne dégrade pas l'étanchéité de la toiture et soit en capacité de résister aux charges de neige et de vent.

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